Sources : Insee, RP2007, RP2012 et RP2017, exploitations principales lieu de travail, Souvent issu du textile, ce capitalisme familial né au cours du XIXe siècle se trouve également dans l’agroalimentaire, en particulier avec les familles Bonduelle (industrie des légumes), Roquette (amidon et ses dérivés) ou Lesaffre (levures), le BTP, avec la famille Dutilleul, ou l’assurance et l’immobilier, avec la famille Verspieren[189].
Pour autant, complexités administratives, rivalités politiques et divergences d'intérêts communaux demeurent.
Elle est complétée par la décision de l’État, à la fin des années 1960, de créer une ville nouvelle, devenue Villeneuve-d'Ascq, à l’est de Lille et au sud du pôle Roubaix-Tourcoing.
Là encore, la liste est très limitée, sans rapport avec un ensemble de critères objectifs prédéfinis. Ainsi, en 2016, 10,8 % des ménages sont allocataires du revenu de solidarité active (RSA)[113]. Les séances plénières sont publiques et se tiennent jusqu’à six fois par an. Il s'agit toutefois d'une compétence dite restreinte, portant sur le financement d’événements et d’équipements culturels de dimension métropolitaine[358], la culture restant pour l’essentiel de la compétence des communes[359]. 01/01/2020 .
Depuis sa création, la communauté urbaine gère la production et la distribution d’eau potable, la collecte et le traitement des eaux usées urbaines domestiques et pluviales ainsi que la maîtrise de leur impact sur le milieu naturel.
Commune in Lille Agglomeration. Elle ne peut donc exercer que les compétences qui lui sont déléguées par les communes membres ou transférées par le département, à titre obligatoire ou facultatif, et, le cas échéant, par la région ou par l’État, sous le contrôle étroit de ses mandants. C'est ce dispositif qu'elle utilise au début des années 1990 pour ériger son grand pôle tertiaire avec la création de la ZAC Euralille.
La métropole lilloise est d’ailleurs classée dans le premier tiers des métropoles européennes les plus compétitives en matière de soutien aux entreprises par l’Entrepreneurial Cities European Ranking (ECER), soit à la onzième place en 2009, juste après une dizaine de villes d'Europe du nord et d’Europe centrale[199]. Côté français, la région des Hauts-de-France est la plus fortement urbanisée de France après l'Île-de-France, avec 89 % de la population vivant dans une commune sous influence d'une grande aire urbaine. au 01/01/2020. Le taux d'activité des personnes de plus de 15 ans résidant à Lille est de 66.3%.38 sont agriculteurs exploitant.4 257 sont artisans, commerçants ou chefs d'entreprise.32 492 sont cadres ou professions intellectuelles supérieures.29 837 sont de professions intermédiaires.28 832 sont employés.15 603 sont ouvriers.27 955 sont retraités.57 164 sont sans activité. À cet égard, les dépenses d’investissement atteignent puis dépassent 450 M€ en 2012 et 2013, tandis qu'elles marquent un net repli à partir du changement de mandature en 2014, pour revenir à environ 340 M€ de 2014 à 2017. La MEL est compétente en matière de création, gestion, extension et translation des cimetières et sites cinéraires d'intérêt métropolitain ainsi que de création, gestion et extension des crématoriums. A l'opposé, aux marges du marché du travail, les habitants des quartiers les plus en difficultés déploient différentes formes de « travail de subsistance », comme à Roubaix la réparation automobile dans des ateliers de plein air, l’auto-construction et la rénovation de logements pour les hommes[217], ou la réalisation de tâches essentielles à l’économie familiale comme l’accès aux ressources, à la consommation, aux moyens de satisfaire les besoins des enfants et de l’entourage, pour les femmes[218].
C’est la construction de la ville nouvelle de Lille-Est (devenue Villeneuve-d'Ascq) qui est à l’origine du projet de métro. Si la compétence concernant les « service du logement et organismes d'HLM » relève de la communauté urbaine depuis sa création, elle ne commence à se déployer effectivement qu'à la fin des années 2000. Les dépenses de fonctionnement renvoient en premier lieu aux subventions versées dans le cadre de l’action économique (11 M€ en 2017), qu'il s'agisse d'aides directes aux entreprises, de structuration des filières d'excellence ou de projets de recherche et d'enseignement supérieur. Cette coopération débouche en 2009 sur l'adoption d'une charte de bonnes pratiques en matière de développement économique qui « vise à mieux encadrer les concurrences entre territoires au sein de l'aire métropolitaine et définit des règles partagées pour la valorisation du territoire dans son ensemble » (elle contient quatorze engagements portant sur la qualification des zones d'activités économiques, la valorisation du foncier, la rationalisation de l'implantation des nouvelles zones d'activités, l'interdiction de démarcher des entreprises déjà installées au sein de l'aire métropolitaine, les échanges d'informations et le suivi de la charte)[298]. En effet, si la perte des emplois miniers est bien prise en compte, il n’est à l’époque question que d’un « tassement » de l’activité textile, tandis que la crise de la sidérurgie n’est pas du tout envisagée, puisque c’est au contraire sur son développement que la stratégie de reconversion de la région est fondée[289].
Ce rapprochement trouve à se concrétiser en 2004, lorsque la Datar lance un appel à coopération métropolitaine visant à favoriser et à soutenir l’émergence de métropoles capables de s’insérer dans la compétition européenne[294].
Seule la métropole Nice Côte d'Azur saisit cette occasion en 2011. L'industrialisation se diffuse rapidement dans les communes rurales aux alentours tandis que deux puissantes cités industrielles émergent à ses portes[b 1]. Les effectifs des organismes publics de recherche se sont accrus de 32 % dans la région entre 1998 et 2005, notamment grâce au « plan de renforcement de la recherche » et à l’implantation du centre Nord Europe de l’Inria et de laboratoires du CNRS (Iri, Ircica et RMN) dans la métropole. En 2020, le président choisit de s'entourer d'un bureau plus restreint, composé de 20 vice-présidents, 7 conseillers métropolitains délégués et 7 représentants des groupes politiques (un par groupe). Si l'impact économique de l'évènement est difficile à évaluer, le succès médiatique est au rendez-vous et son organisation donne aux institutions et aux territoires l’occasion d’inventer une nouvelle gouvernance, au moins pour un temps[15]. ». Seul face au candidat du Gadec, Henri Ségard, il est réélu pour la troisième fois à la présidence du conseil[b 66]. Elle organise les collectes et confie le ramassage à une société privée, Esterra, prestataire historique de la ville de Lille. C'est une population qui rajeunit fortement avec un indice de vieillissement de 1 personne de 65 ans ou plus pour 44.1 habitants de moins de 20 ans.
À ce titre, elle a intégré le personnel du GIP LMRU, élabore le diagnostic du territoire et définit les orientations du contrat de ville[434]. La politique de la « Ville Renouvelée » se fixe pour objectif de redonner vigueur aux secteurs du territoire les plus dégradés, tant sur le plan du développement économique que des conditions de vie, et de revitaliser les centres des villes de Lille, Roubaix et Tourcoing, dont le niveau d’activité a été durablement affecté par la multiplication, au cours des deux décennies précédentes, de grandes zones commerciales périphériques. De même, 19 % de la population de la métropole vit dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) en 2013, soit le taux le plus important parmi les métropoles de province[105].
Les emplois relevant des « prestations intellectuelles » (professions de mise à disposition de connaissances spécifiques pour le conseil, l'analyse, l'expertise, etc.) L’analyse par quartier réalisée par Louafi Bouzouina montre ainsi que l'agglomération lilloise présente, par rapport à celles de Lyon et Marseille, le plus fort taux de ségrégation des populations riches[b 29]. Il s’agit d’un exercice inédit dont la méthodologie reste à inventer.