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La grippe dite espagnole a fait environ 50 millions de morts entre 1918 et 1919.

«Bien que le monde soit bien différent de ce qu'il était il y a 100 ans, l'efficacité des mesures instituées pendant la pandémie de 1918-19 nous permet d'espérer que les mesures actuelles limiteront également l'impact de la pandémie COVID-19», conclut le pathologiste. Concernant le nombre de victimes, d’abord : il existe effectivement un consensus historique comptabilisant à environ 50 millions, au total, le nombre de personnes qui ont succombé à la grippe dite espagnole, entre 1918 et 1919. Ensuite et surtout, parce qu’il n’y a pas eu, à l’époque, de confinement digne de ce nom. Ce qui est certain, pour répondre à votre question, c'est que l'immunité collective s'est faite au prix de la vie de certaines personnes.

«A Saint-Louis, on a fermé les écoles, à Seattle, on a imposé le port du masque dans les transports, à New-York, on a décalé les horaires en entreprises. Coronavirus en France, Votre adresse nous sert à envoyer les newsletters qui vous intéressent.

Ce dernier a été touché plus durement plus tard, lors de la troisième vague. La population vit sous un régime d’exception lié à la guerre mais il n’y a pas de politique de confinement ou de fermeture systématique et générale des écoles.», Même son de cloche chez Anne Rasmussen, directrice d’études à l’EHESS, spécialiste de l’histoire des pandémies. France 24 n'est pas responsable des contenus provenant de sites Internet externes. Mais elle n'a pas occasionné un confinement généralisé.

Pyrénées, Le Petit Bleu Sciences et Avenir : On dit que la grippe espagnole a connu trois vagues successives, de différente intensité.

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Par contre ils étaient tous "En Marche" du lever au coucher du soleil. Dans le cas de la grippe espagnole, on ne comprend toujours pas comment tout s'est joué mais il semblerait que la souche pandémique ait émergé lentement, au printemps 1918, en arrière-plan de la grippe saisonnière. Les premiers cas sont vraisemblablement apparus au printemps 1918 au Kansas, aux Etats-Unis.

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Nous nous en souvenons très bien les vieux, déjà atteints par la vague de CSG (+25%) ! Laura Spinney : C'est exact. Le virus de la grippe espagnole ne sera finalement identifié qu’en 1933. Le profil clinique, l’aspect de la maladie, la gravité, les signes biologiques et radiologies ne sont pas les mêmes.

De 1892 à 1979, le siège de « La Dépêche » était situé au 57 de la rue Bayard à Toulouse. À l'heure où l'issue de la pandémie mondiale de Covid-19 semble incertaine, Sciences et Avenir a remonté le temps pour observer ce que nous enseignent les exemples du passé. Dans l'un de ses discours à la nation, le président Emmanuel Macron a décrit le covid-19 comme la "plus grave crise sanitaire depuis un siècle".

Elle dura deux ans, en trois vagues de contamination avec 500 millions de personnes infectées et totalisant 50 millions de décès.

L'un des principaux étant bien sûr sa présence massive au même moment au front, à s'épuiser dans les tranchées…, À l'époque, quelles mesures de précautions ont été prises ça et là dans le monde ?

"On a tiré énormément de leçons de chacune de ces épidémies en ayant un système de veille qui est beaucoup plus performant. Mais le journal s’étend en ville, retrouvant la rue d’Alsace-Lorraine de ses débuts (1re installation de lumière électrique en 1881)… Sur cette artère est inauguré, au 65, un hall commercial en 1912 (à gauche).

En 1918, face à la propagation de la « grippe espagnole », La Dépêche proposait des mesures de confinement, fermeture des lycées, théâtres et cinémas. Elle ne fit que peu de victimes et ressemblait beaucoup à une grippe saisonnière. Venons-en ensuite au propos global de ce post Facebook, qui est de faire un lien entre un éventuel déconfinement de la population de l’époque et la reprise de l’épidémie avec une deuxième vague extrêmement meurtrière. Covid-19 : pourquoi la stratégie de l'immunité collective serait une "dangereuse erreur", Un nombre surprenant d’arbres isolés peuple l’ouest du Sahara et le Sahel. Cette épidémie reste longtemps ignorée sous les effets de la censure. "Mais ce qui a causé beaucoup de mortalité en 1918, ce sont des pneumonies et des pleurésies purulentes. La maladie s’est propagée en Europe par les bateaux qui transportaient les soldats.

On ne parle pas ici de « grippe espagnole », terme relevé dans L’Intransigeant, sept mois plus tôt, avec un diagnostic rassurant du Dr Legoux de l’Institut Pasteur : « Les symptômes sont une fatigue générale, une certaine élévation de la température pendant 3 à 5 jours, et parfois un rhume de cerveau, une angine et c’est tout, elle est très contagieuse.

Laura Spinney : C'est exact. Directeur d'études à l'EHESS, Ecole d'économie de Paris

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