Après ces paratextes et parerga, un passage d'une lettre de Beatus Rhenanus adressée à Willibald Pirckheimer est résumé en quelques mots ; des noms de lieux et de personnages de l'Utopie sont succinctement explicités ; enfin, l'extrait d'une lettre de Th.
Voici les noms inscrits sur cet Obélisque (de bas en haut) : Gueorgui Plekhanov, Nikolaï Mikhaïlovski, Piotr Lavrov, Nikolaï Tchernychesvki, Mikhaïl Bakounine, Pierre-Joseph Proudhon, Jean Jaurès, Charles Fourier, Édouard Vaillant, Claude Henri de Rouvroy de Saint-Simon, Thomas More, Gerrard Winstanley, Jean Meslier, Tommaso Campanella, August Bebel, Ferdinand Lassalle, Wilhelm Liebknecht, Friedrich Engels et Karl Marx. Placé après la carte et après l'alphabet et le quatrain utopiens dans l'édition de 1516, le sizain est placé au verso de la page de titre dans l'édition de 1517 ; il est placé après la lettre de G. Budé dans l'édition de mars 1518, précisément au recto de la carte de l'île d'Utopie. Puis, Morus poursuit sa défense sur le terrain de l'écriture : « si j'avais pris la décision d'écrire sur la République, et qu'une telle fable me fût venue à l'esprit, je n'aurais peut-être pas répugné à cette fiction qui, enveloppant le vrai comme du miel, lui permet de s'insinuer un peu plus suavement dans les esprits[277]. Dès l'édition princeps de 1516, le texte de Thomas More est accompagné de paratextes et de parerga (page de titre et marque d'imprimeur, lettres et poèmes, une carte et un alphabet). ... Není možné představit si si ani jednu epochu, ani jeden národ, ani jednoho člověka, který by nesnil o nějakém ráji na zemi ... tam, kde existuje křivda, bída a bolest, tam se musí objevit úvaha o tom, jak by se daly odstranit příčiny zla.“[25]. Au gré des éditions postérieures et des traductions successives une partie seulement, la plupart du temps aucun, de ces paratextes et parerga furent repris[31] ; parfois pire, par exemple : dans la première traduction de l'Utopie en allemand en 1524, Claudius Cantiuncula ne traduisit que le Livre II afin de proposer l'organisation de l'île d'Utopie « comme solution concrète aux problèmes de la ville de Bâle[32]. Morus presse son ami Ægidio de demander à Raphaël Hythlodée de vérifier l'exactitude de la retranscription de leur discussion. Le mariage a lieu a vingt-deux ans pour les filles et vingt-six ans pour les garçons[171] ; les amours avant le mariage sont punis[171] ; les futurs conjoints doivent se montrer nus devant témoin avant de se marier[172]. Les lois sont peu nombreuses et compréhensibles par tous[166], ainsi chaque citoyen peut se défendre sans avocat[167] ; ces lois ne prescrivent pas de peine, c'est le sénat qui, dans chaque ville, s'en charge pour chaque cas[167]. C'est par ces mots que débute la lettre : « Tout ce qui a paru de mon illustre More a été de mon goût que je ne puis l'exprimer[90]. Le roi de l'île d'Utopie serait élu, mais cette procédure élective n'est pas relatée par Hythlodée[n 41]. 49[2]). D'autres éditeurs entreprirent de publier l'Utopie, par exemple : les Giunta à Florence et l'imprimerie des Manuce à Venise en 1519. Cette lettre est reprise à la même place dans l'édition de novembre 1518, avec une nouvelle lettrine et une composition typographique légèrement modifiée. » J. Céard souligne : « Pour que l'on ait choisi d'accumuler ainsi les références à l'Utopie de More dans un texte polémique, on devait être bien certain qu'elles seraient tout de suite perçues des lecteurs et qu'ils étaient assez bien informés du livre pour en saisir la portée[246]. Utopie se přibližují k morálnímu, společenskému ideálu konkrétních společností.