Certes, la vie en société exige le sacrifice de soi, mais ce sacrifice n’est pas le même pour chacun.

« Le grand esprit », « L’homme de valeur » a une auto-suffisance, une densité intérieure qui font qu’il n’a pas besoin des autres et pour lui, entrer en société, c’est forcément entrer dans la masse avec ses normes et ses exigences et s’y perdre. Il existe bien sûr plusieurs manières de On peut dès lors comprendre que Schopenhauer ne voit que le salut dans la solitude ! L’explication de texte en philo : les attentes des correcteurs Admettons-le tout de suite, ton but est relativement clair dans cette épreuve : tu dois EXPLIQUER un texte (relativement obscur oui…). L’homme qui a une forte intériorité, une réelle autonomie peut rester seul, sans que cela ne lui pèse, sa richesse lui suffit, il ne s’ennuie pas avec lui-même, face à lui-même. On peut aussi rester soi en société, la liberté n’étant pas l’indépendance mais l’autonomie et le « courant social » n’étant pas nécessairement un torrent. Etre soi = être seul = être libre. La société ne doit pas être une étable, l’harmonie présuppose une diversité. Mis à jour le 8 octobre 2020. C’est sous forme d’équation que Schopenhauer va exposer cela, l 2 à 5.

Certains sont faits pour vivre en société et prêts à tout pour y rester, d’autres sont faits pour être seuls. En effet, pour certains, entrer en société n’est pas un réel sacrifice. Pour des hommes par nature différents en tant qu’individus, la coexistence n’est possible que si chacun fait l’effort d’accepter l’autre dans sa différence, que si chacun  fait des concessions ,si chacun essaie de concilier ses désirs et intérêts avec ceux des autres, de la communauté .Il y a donc un  nécessaire, au sens d’inévitable, de ce qui ne peut pas ne pas être, absence de choix, d’autres alternatives,  « accommodement réciproque ». L’idée de sacrifice est forte, elle renvoie à celle de sacré. Il veut insister sur son côté destructeur, aliénant pour l’individu. Deux principes sont à retenir, le texte de l’introduction doit conduire au libellé du sujet, l’argument de l’introduction doit constituer le sujet visé en domaine de réflexion, lieu d’un problème. On retrouve ici un peu la même « insociable sociabilité » que chez Kant.

Exemple entièrement rédigé d’explication de texte, série générale V ous trouverez ici une explication complète avec en italique la partie critique! La liberté n’est pas dans le choix de ce que nous sommes, mais dans le fait de ne pas laisser les autres décider directement ou indirectement de qui nous sommes, de qui nous assumons comme étant nous. Le sacré, c’est ce qui est intouchable, sans commettre de sacrilège et ce qui peut exiger le sacrifice. Car être libre, c’est être soi, faire en sorte que ce que l’on fait, que qui l’on est s’accorde avec ce que nous sommes, à la manière d’un portrait ressemblant à son modèle. Quand on est confronté à la solitude, on « sent » si on est plutôt capable de s’y adapter ou pas, et inversement quand on arrive dans un groupe, une société. Mais cette solitude est aussi une épreuve !

C’est ce que souligne Sartre à travers l’exemple de la honte qui permet de se rendre compte de qui nous sommes, et oblige à abandonner la mauvaise foi du regard jeté sur soi, on peut penser au rôle des autres dans la construction de soi dans les premières années de la vie par un jeu de distanciation et d’identification. Explication du début de la 1 ère Méditation Métaphysique de Descartes par M. Guyon, novembre 2014 Eléments d'explication d'un texte de Marx, Manuscrits de 1844 par M. Guyon, mars 2015 Descartes, Discours de Une introduction se La société demande donc de relativiser cette valeur au nom d’une valeur elle absolue qui serait la vie en communauté et qui justifierait donc ce sacrilège pour lui et  ce sacrifice pour elle. On est au dehors, et donc on n’est pas face à soi-même. Cette vie en société exige des « sacrifices ». Normalement, l’harmonie c’est l’union équilibrée de différents sons, couleurs qui se mélangent en se faisant tous entendre ou voir (une sorte d’heureuse cacophonie !). En effet, quand on est seul, on  n’a pas à feindre ceci ou cela, à paraître, à s’empêcher tel ou tel comportement. Pour cette élite, le sacrifice est à l’opposé immense et inacceptable. En faisant cet effort, au lieu d’assister à une harmonisation permettant à chacun de se réaliser, on assiste à un nivellement par la base, à une uniformisation stérile qui empêche chacun d’être soi, de pouvoir s’affirmer dans son originalité, dans son unicité. Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire. ». Car c’est là que le mesquin sent toute sa mesquinerie et le grand esprit toute sa grandeur ; bref, chacun s’y pèse à sa vraie valeur. Perte absurde, car non nécessaire. Pour certains, l’adaptation est possible, pour d’autres non. L’homme aurait donc  un besoin naturel de vivre parmi ses semblables, c’est par et dans la société qu’il se réalise en tant qu’homme. On n’est pas obligé de penser la richesse intérieure sur le modèle de l’égoïsme et du repli sur soi et le fait d’aller vers les autres ou de vouloir faire avec les autres comme le signe nécessaire d’une pauvreté. Le nécessaire, c’est ce qui s’oppose au contingent, au libre. Car on pourrait finir en soulignant que la difficulté pour être soi-même vient tout autant du dedans  (inconscient, mauvaise foi, évolution permanente…) que du dehors. Ils cherchent d’abord la compagnie des autres pour se fuir eux-mêmes, pour fuir leur vide intérieur.