On dénombrait en 2009 52 espèces de poissons d'eau douce dans l'ensemble du bassin de la Seine. Sur cette partie du fleuve, longue d'environ 120 km, les quatre seuls ponts existants (le pont de Normandie, le pont de Tancarville, le pont de Brotonne et le pont levant Gustave-Flaubert) offrent un tirant d'air de 50 mètres et le fleuve est constamment dragué pour permettre aux bateaux ayant un tirant d'eau de 10 mètres de circuler.

Sept barrages éclusés situés à Poses-Amfreville-sous-les-Monts, Notre-Dame-de-la-Garenne (Eure), Méricourt, Andrésy, Bougival, Chatou (Yvelines) et Suresnes (Hauts-de-Seine) permettent la navigation de péniches automotrices (350 t de fret) dites « bateaux automoteurs de gabarit Freycinet », de 38,5 mètres, de chalands automoteurs de rivière (de 800 à 1 350 t de fret), de 48 à 70 mètres, de convois de barges poussées (de 3 000 à 10 000 t de fret) et de caboteurs fluvio-maritimes (4 000 t de fret).

La construction des barrages-réservoirs Seine et Aube a permis la régulation du débit. Il a pratiquement disparu à la suite des aménagements apportés au fleuve (dragage, endiguement et modification de l'estuaire). La restauration des fonctionnalités écologiques des voies navigables, VNF.

La construction des barrages-réservoirs Seine et Aube a permis la régulation du débit.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sa source se situe à 446 m d'altitude[2] à Source-Seine, en Côte-d'Or, sur le plateau de Langres. Toutefois, l’intérêt de ces communes ne se limite pas à ces deux points, et le visiteur appréciera de s’y promener.

D'un point de vue strictement hydrographique, la Seine est donc un sous-affluent de l'Yonne par l'Aube. En 1868, la débâcle peinte par Claude Monet ne fit monter le niveau des eaux que de 0,5 mètre à l'échelle du Pont-Royal[43]. Après avoir baigné les Yvelines, la Seine entre en Normandie, traverse le département de l'Eure, arrose Vernon, puis les Andelys, que surplombe Château-Gaillard, reçoit l'Eure, affluent de rive gauche, entre en Seine-Maritime, arrose Rouen et se jette dans la Manche par un estuaire d'une largeur d'environ 10 km au sud du Le Havre et au nord de Honfleur. En effet, celle-ci a, à Montereau-Fault-Yonne, un débit et bassin versant supérieurs[3] à ceux de la Seine : respectivement 93 m3/s et près de 10 800 km2 pour l'Yonne, et 80 m3/s et 10 300 km2 pour la Seine[27]. L'eau de la Seine est utilisée pour le refroidissement de la centrale nucléaire de Nogent. La qualité microbiologique de l'eau de la Seine fait l'objet d'un suivi. Ces scénarios impliquent une diminution de l'approvisionnement des nappes phréatiques et aurait aussi pour conséquence une plus forte pollution des eaux car « à volume de pollution égal, avec un débit des eaux amoindri, la concentration des pollutions sera plus élevée »[42]. En 1719, la sécheresse est si importante qu’à Paris, la Seine atteint son plus bas niveau historique (26,25 mètres au-dessus du niveau de la mer) que correspond la cote zéro de l'échelle hydrométrique du pont de la Tournelle, autrefois utilisée pour mesurer la crue de la Seine.

Ce bassin est constitué par un empilement de formations géologiques à faible pente convergeant vers le centre et entre lesquelles s'intercalent d'importantes formations aquifères[21]. Certains marais naturels des bords de Seine ont été revalorisés et remis en état dans le but de favoriser la faune et la flore, comme à Hénouville, Mesnil-sous-Jumièges ou au Trait.

Il apparaît sous la forme à l'accusatif anam dans le glossaire d'Endlicher[11] ; il y est traduit par le latin paludem[12] (accusatif de palus, -udis « étang, marais »). Voie d'invasion, de commerce et d'échanges, qui baigne la capitale du pays, la Seine a joué un grand rôle dans l'histoire de France. La Seine est partagée en cinq parties, d'amont en aval[18] : Le lac artificiel de la forêt d'Orient, en amont de Troyes, ainsi que le lac du Der-Chantecoq en amont de Saint-Dizier ont été créés dans les années 1960 et 1970 pour réguler le débit du fleuve.

Quatre grands lacs-réservoirs ont été créés entre 1960 et 1990 sur la Seine (lac d'Orient), la Marne (lac du Der-Chantecoq), l'Aube (lac d'Amance et lac d'Auzon-Temple) et l'Yonne (lac de Pannecière agrandi qui alimentait déjà le canal du Nivernais dès le XIXe siècle).


En 1719, la sécheresse est si importante qu’à Paris, la Seine atteint son plus bas niveau historique (26,25 mètres au-dessus du niveau de la mer) que correspond la cote zéro de l'échelle hydrométrique du pont de la Tournelle, autrefois utilisée pour mesurer la crue de la Seine.

Compte tenu du nombre limité de ponts, plusieurs bacs permettent également de traverser le fleuve.

Les différents livres du Rhône – liste et explication.

GIP Seine Aval.

Son débit moyen à Paris est d'environ 328 m3/s et peut dépasser 1 600 m3/s en période de crue. Le Bassin parisien connait un climat océanique avec un apport constant d'humidité véhiculé par les vents dominants d'ouest.

Confluent de l'Oise (en bas) avec la Seine (en haut, de gauche à droite). La Seine est le fleuve européen le plus pollué aux polychlorobiphényle (PCB) depuis vingt ans. La crue de la Seine en 2018 (Paris, port du Louvre). La pollution croissante du fleuve qui culmine à la fin des années 1960 contribue à chasser les autres espèces de cette catégorie.

Elle coule vers le nord-ouest, baigne Châtillon-sur-Seine, entre dans le département de l'Aube, en Champagne-Ardenne, arrose Bar-sur-Seine, puis Troyes, reçoit l'Aube, affluent de rive droite, baigne Nogent-sur-Seine, entre en Seine-et-Marne, en Île-de-France, reçoit l'Yonne, important affluent de rive gauche, à Montereau-Fault-Yonne, baigne Melun, entre dans les départements de la grande et de la petite couronne parisienne et forme jusqu'à la mer de nombreux méandres. Elles résultent soit de tentatives d'acclimatation d'espèces exotiques soit de la volonté d'améliorer la productivité d'installations piscicoles. Pour la même raison, les effets de la marée se font sentir sur une centaine de kilomètres, jusqu’au barrage de Poses et se manifestaient jusqu’à un passé récent, par le phénomène du mascaret, appelé barre en Normandie.
Entre Rouen et Paris, la Seine a été canalisée au XIXe siècle. Ils sont gérés par un établissement public, l'Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine. Sur la rive droite s’étend la grande ville du Havre et son vaste port, tandis que sur la rive gauche s’épanouit Honfleur et son vieux port si prisé des peintres et des artistes. Elle est navigable en amont de Paris jusqu’à Nogent-sur-Seine, important port céréalier.

Une vague de dysenterie provoque des milliers de morts[39].