Le déficit d'humidité est marqué du département du Nord et de l'Aisne à la Moselle, du sud des Pays de la Loire au Poitou-Charentes ainsi que du Gers à l'Aude. Ces gelées tardives inhabituelles à cette saison ont ainsi causé de gros dégâts aux arbres fruitiers, ainsi qu'aux vignobles dans de nombreuses régions. Plusieurs épisodes venteux se sont succédé notamment en décembre et janvier.

En moyenne sur le pays, la pluviométrie a étéexcédentaire* de plus de 90 %. Elle a occasionné de nombreux dégâts, ainsi que des perturbations. En moyenne sur le pays, la pluviométrie a été déficitaire de près de 15 %. Sur la Corse, après un hiver très arrosé, les précipitations ont été quasi absentes depuis début mars. Les chutes de neige se sont ensuite intensifiées sur le sud de l'Aquitaine, le Languedoc et le sud du Massif central.

En revanche, il a été déficitaire de la Normandie aux Landes. Les hauteurs de neige relevées le 2 décembre : Épisode neigeux remarquable du 5 au 7 février sur la région parisienne : L'épisode neigeux a débuté le 5 février sur une grande partie du pays, n'épargnant que les régions méridionales. Beaucoup de records de faible nombre de jours de gel ont été enregistrés avec généralement moins de 2 jours sur la moitié ouest du pays et moins de 5 jours sur l'Est. Le pays a ainsi connu un pic de froid exceptionnellement tardif du 26 au 28.

La France a connu en janvier 2018 une succession de passages perturbés très actifs avec plusieurs épisodes tempétueux dans une ambiance exceptionnellement douce.

Le mercure n'est jamais descendu en dessous de 0 °C à Saintes (Charente-Maritime), Auxerre (Yonne), Poitiers (Vienne) ou Lons-le-Saunier (Jura). En fin d'année, la tempête Bruno a ensuite balayé le pays les 26 et 27 avec de violentes rafales dépassant souvent 100 km/h dans l'intérieur des terres, principalement en Occitanie, et 130 km/h sur les caps. Puis, le 28, des chutes de neige exceptionnelles en plaine ont concerné le Languedoc.

Les cumuls de pluie ont souvent été proches de la normale dans le Poitou-Charentes, le Centre-Val-de-Loire, les Pays-de-la-Loire ainsi que dans le Grand-Est, voire parfois supérieurs.

Printemps météorologique : Mars - Avril - Mai Printemps 2017 : 3 e le plus chaud depuis 1900. De même sur les Pays de la Loire, les rafales comprises entre 100 et 120 km/h sont restées inférieures aux valeurs mesurées lors de la tempête du 3 février 1990 ou lors de la tempête Xynthia le 28 février 2010. La pluviométrie a été très déficitaire* sur l'ensemble du pays, avec des cumuls extrêmement faibles du Nord – Pas-de-Calais à la Lorraine.

Il a en revanche été proche du niveau atteint lors de la crue printanière de juin 2016 (6.10 mètres). La pluviométriea ainsiretrouvé des valeursexcédentaires après plusieurs mois généralement déficitaires sur une grande partie des régions. En décembre, la première tempête hivernale Ana a traversé le pays les 10 et 11, accompagnée de fortes pluies et de neige en montagne. Le caractère humide de ce début d’année hydrologique 2017 - 2018 se renforce donc. Le déficit a souvent dépassé 30 % du Sud-Ouest à la Franche-Comté et au nord des Alpes.
Elles ont été en moyenne supérieures aux normales de plus de 3 °C sur la quasi-totalité du pays, voire de 4 à 5 °C de l'Alsace et de la Lorraine au nord de Rhône-Alpes. En versant sud, l'épaisseur est le plus généralement 40 à 60 cm moindre.

Le record de pluviométrie depuis 1968 à Rouen pour un mois de janvier est ainsi battu. L'axe de vent fort s'est ensuite rapidement décalé vers les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes dans la matinée, puis vers le Massif central en milieu de journée, avec des rafales allant jusqu'à 125 km/h, voire localement davantage en montagne, et des valeurs souvent record pour un mois de mars. Le soleil a été souvent absent sur une grande partie de l'Hexagone.

La neige est moins abondante sur les Pyrénées-Orientales. La journée du 27 février a été glaciale avec -3.2 °C en moyenne sur la France. Les passages pluvieux ont été nombreux et actifs sur la quasi-totalité du pays. En Bretagne, dans l'intérieur des terres, les plus fortes rafales ont le plus souvent été comprises entre 120 et 130 km/h et jusqu'à 140 km/h sur le Finistère. De plus, de la Picardie et des Ardennes au sud de l'Île-de-France, les températures maximales sont restées proches de 0 °C favorisant la tenue au sol de la neige. Dès le 25 février, l'anticyclone s'est renforcé sur la Scandinavie dirigeant sur la France de l'air glacial en provenance de Russie. Grâce aux chutes de neige particulièrement nombreuses et souvent importantes en montagne depuis le début de l'hiver, grâce également à des températures souvent basses depuis un mois, l'enneigement en cette fin février est le plus généralement nettement excédentaire sur l'ensemble des massifs, et même souvent proche de records dans les Alpes. Ainsi sur la saison, elle a dépassé la normale de 0.6 °C. Get the monthly weather forecast for Rouen, Seine-Maritime, France, including daily high/low, historical averages, to help you plan ahead.

L'ensoleillement, proche de la normale sur une grande partie du pays, a été plus généreux le long des frontières du Nord et du Nord-Est ainsi qu'en Corse.

Le déficit a souvent dépassé 50 % de la frontière belge au nord de la Nouvelle-Aquitaine avec seulement 18 heures de soleil à Rouen (Seine-Maritime), 25 heures à Saint-Quentin (Aisne), Blois (Loir-et-Cher), Châteaudun (Eure-et-Loir) ou Gourdon (Lot), records mensuels de faible ensoleillement.


Mars 2017 se classe ainsi au 1er rang des mois de mars les plus chauds sur la période 1900-2017, ex-aequo avec le mois de mars 1957, juste devant les mois de mars 1994, 1981 et 1948 (10,7°C soit + 2,0°C). Rouen : 852 mm en 134 j >= 1 mm / an: La ville de Rouen est soumise à un climat tempéré océanique. Du 5 au 7 février, un épisode de neige en plaine a concerné une large moitié nord, avec des hauteurs de neige remarquables en région parisienne. Les précipitations, déficitaires sur le Nord-Ouest et le flanc est, ont en revanche été très excédentaires le long des Pyrénées et en Corse .

La situation a été remarquable sur le sud du Massif central et la plaine du Languedoc, où la quantité de neige a dépassé en plaine 15 cm sur une partie de l'Hérault. Dans le Sud-Ouest, les rafales ont localement dépassé 120 km/h dans les terres comme à Millau dans l'Aveyron et à Angoulême en Charente avec 124 km/h. Elle a principalement concerné les Pays de la Loire et le Centre-Val-de-Loire.

Le 9, elles ont même dépassé les normales de 9 °C, atteignant 24 à 26°C sur la majeure partie du pays. L'ensoleillement a été très contrasté.Très généreux de la Bretagne et des Pays-de-la -Loire aux frontières du Nord, le soleil a été très peu présent des Pyrénées aux frontières de l'Est et sur la Corse. Cet hiver se classe au 1er rang des hivers les plus arrosés sur la période 1959-2018 en Bourgogne et au 3e rang en Île-de-France, Rhône-Alpes, Franche-Comté, Limousin, Auvergne et Aquitaine. On a relevé sur l'épisode 8 cm au Luc (83) le 26 puis le 27, 10 cm au cap Cépet (83) et 15 cm à Ajaccio (2A). L'excédent a dépassé 50 % sur la Bretagne, la Normandie, les Hauts-de-France et le nord de la Champagne-Ardenne, voire 80 % sur la pointe bretonne et du Nord-Pas-de-Calais aux Ardennes.

Langres : 896 mm en 132 j >= 1 mm / an Durant cet hiver, le temps a été très agité et pluvieux sur la France avec des perturbations actives et fréquentes, plusieurs tempêtes ainsi que des épisodes neigeux en plaine.

Le mois de mars a été particulièrement remarquable, se classant au 1e rang des mois de mars les plus chauds avec mars 1957. Les températures ont ensuite atteint des valeurs estivales souvent dignes d'un mois de juillet à partir du 21. En moyenne sur le pays, la pluviométrie a étéexcédentaire* de 40 %. En revanche, la fin du mois est marquée par la douceur avec une hausse généralisée du mercure qui a dépassé 14 °C sur une grande partie du pays.

Le 28 février, la hauteur de neige a atteint : Sur la région de Montpellier, une telle hauteur de neige n'avait pas été observée depuis le 22 janvier 1992 où on avait relevé 28 cm sur l'aéroport de Montpellier et auparavant en janvier 1987 avec une hauteur 20 à 30 cm du 15 au 17 janvier 1987 (20 cm à Sète et 27 cm à Montpellier le 15 janvier).

* moyenne de référence 1981-2010 ** moyenne de référence 1991-2010, (Cliquer sur les illustrations pour les agrandir). En moyenne sur le pays, la pluviométrie a été supérieure à la normale de plus de 20 %. Épisode neigeux exceptionnel en plaine sur le Languedoc du 28 février au 1er mars : Une perturbation neigeuse s'est organisée sur l'Espagne dès le 27, puis a balayé la France les 28 février et 1er mars. La France a connu en décembre 2017 des conditions le plus souvent hivernales avec des passages perturbés actifs, des températures fraîches en début de mois et un temps agité au passage des tempêtes « Ana » et « Bruno ». Ce mois d'avril a débuté avec des températures souvent estivales puis à partir du 18 la fraîcheur s'est installée sur le pays. En moyenne sur la France et sur l'ensemble du mois, la température, 0,3°C au-dessus de la normale, a été conforme aux valeurs de saison. Hiver 2016-2017 : bilan de l’enneigement dans les massifs français, Projections climatiques : passer du global au local, Impacts du changement climatique sur les phénomènes hydrométéorologiques, Mieux comprendre les phénomènes atmosphériques. De nombreux records de chaleur ont été battus lors d'un second pic de chaud les 25, 26, 27 et 28, avec des minimales et des maximales en moyenne 4 à 8°C au-dessus des normales.

La pluviométrie a été très excédentaire sur la majeure partie du pays, atteignant localement des valeurs records. Déjà très excédentaires en décembre, ces précipitations ont entraîné une saturation des sols et ont généré de nombreuses crues. Dans un flux de sud-est, le mercure a nettement grimpé dès le 25 sur la moitié ouest du pays, puis des températures estivales se sont généralisées à l'ensemble du territoire les 27 et 28.

Les précipitations sont significatives en toute saison, bien qu’un peu plus prononcées (en quantité et durée) en automne et en début d’hiver. Malgré des gelées tardives fin avril, le printemps a été remarquablement chaud. Source: Cumul des pluies efficaces sur la Normandie sur l’année hydrologique 2018 - 2019 (septembre 2018 à janvier 2019) Source : Météo-France Pluviométrie sur l’année hydrologique « Situation des pluviomètres normands »

Elles ont été un peu plus conformes aux valeurs de saison sur un petit quart sud-ouest.

Le nombre de nuits gélives a été exceptionnel cette année, très supérieur à la normale du mois d'avril, y compris sur le sud du pays. Sur un large quart nord-est, ces intempéries ont perturbé notamment le trafic routier et aérien.La région parisienne a été particulièrement impactée. La tempête Eleanor, avec 25 % du territoire impacté par des vents supérieurs à 100 km/h se classe au 19e rang des tempêtes majeures depuis 1980.

La Seine a atteint le 29 janvier le pic de 5.85 mètres à la station Paris-Austerlitz provoquant des crues importantes en aval et en amont. Sur le mois, la température de 3.5 °C en moyenne sur le pays a été inférieure à la normale de 2.2 °C. En revanche, le déficit persistant en Languedoc-Roussillon a encore été ce mois-ci supérieur à 40 %.

Près de la Méditerranée, les vents ont souvent soufflé à plus de 100 km/h, avec des pointes à 120 km/h à Montpellier dans l'Hérault, 143 km/h à Calvi en Haute-Corse et jusqu'à 184 km/h à Saint-Raphaël dans le Var.

En moyenne sur le mois et sur la France, le déficit pluviométrique a été proche. Elles se sont poursuivies le 27 notamment en Corse et dans le Var. Il a été proche de la normale des Hauts-de-France à la Bretagne ainsi que de la Charente à l'ouest du Massif central.