Le coût de la vie pour les salariés, le coût de l’immobilier pour les entreprises, l’envie d’une meilleure qualité de vie, le changement profond du travail dans le secteur tertiaire : tous ces éléments concourent à une élévation et à une accélération de l’attractivité des métropoles régionales, à condition que tous ces critères mêlant la mobilité, l’environnement et les aménagements soient réunis. Quelles nouvelles mesures prépare le gouvernement ? Il faut dire que tous les sièges d’entreprise vivent un bouleversement non seulement des modes de travail mais aussi du côté immobilier. Cette mutation est un véritable marqueur de l’époque qui ne voit plus le siège de l’entreprise comme l’endroit où tout se passe. Laquelle se mesure à l’aune de l’air que l’on respire, des espaces verts, d’une bonne connectivité, de crèches, d’écoles, et d’un prix du logement à des niveaux encore corrects. À Bordeaux, depuis 2017, il ne faut plus que 2h04 pour parcourir 630 km et rejoindre Paris en TGV à plus de 300 km/h. De plus, dans les métropoles régionales. . « Faire croître les entreprises existantes semble d'ailleurs plus efficace que s'échiner à vouloir en attirer de nouvelles à coups de marketing territorial coûteux, car les transferts d'établissements entre territoires pèsent peu au regard de leur stock d'entreprises », soutient le consultant. Cependant, les métropoles régionales et villes moyennes sont en passe de séduire de plus en plus d’entreprises via notamment trois critères. L'ouverture du Mucem en 2013, année où Marseille était Capitale européenne de la culture, a créé une forte synergie locale et une attraction internationale pour la Cité Phocéenne. Quand la Défense se négocie aux environ de 550 euros/m²/an, les loyers « prime » en régions se situent encore autour des 300 euros/m²/an à Aix-Marseille, Bordeaux et Lyon et se rapprochent des 220-230 euros/m²/an pour les autres métropoles. Elle vous donne les clés pour décrypter l’actualité et anticiper les conséquences de la crise actuelle sur les entreprises et les marchés. A fin 2018, ils ont crevé le plafond du million de mètres carrés, souligne Stanislas Leborgne, directeur régions de CBRE France. Lesquels se retrouvent alors dans des tiers-lieux, comme de petits ou grands espaces de coworking. L'accès au site est payant. Cette loi rend désormais automatique la transformation en métropole des intercommunalités de plus de 400.000 habitants si elles se situent au … Grosse ombre au tableau, la qualité du parc. Les métropoles régionales connaissent également des dynamiques régionales et internes : - Renforcement des métropoles dans un contexte de mondialisation et de décentralisation - Extension de l’aire d’influence des métropoles sur son espace environnant, extension … Pour ces six parcs régionaux, « les volumes cumulés de demande placée [commercialisation de mètres carrés de bureaux auprès des entreprises, loués ou vendus], après des années de stabilité, sont en forte progression depuis 2014-2015. Les employeurs ont besoin que ces travailleurs, notamment les plus qualifiés qui trouvent là un style de vie conforme à leurs attentes. Transports, qualité de vie, et image du territoire, notamment. Cependant, les métropoles régionales et villes moyennes sont en passe de séduire de plus en plus d’entreprises via notamment trois critères. Selon une étude, les fonds d'immobilier non coté ne constituent pas une rente. Pour Pierre-Edouard Boudot, cela dépend justement du transport et du logement : “Ces dernières années, nous avons assisté à un envol des grandes métropoles alors que les métropoles régionales restaient en retrait en termes d’attractivité. Les mutations sociétales vont-elles les faire gagner en attractivité ?