La France reste fidèle au style de la chanson avec sa carrure et sa mélodie indépendante de l'accent des mots. Les premiers compositeurs d'opéra en langue française ont été Robert Cambert[12], puis Jean-Baptiste Lully à partir de 1673. La chanson en tant que chanson à texte avec une mélodie simple et un accompagnement d'accords a été créée au XVIe siècle à la même époque que le vaudeville. Des exemples bien connus sont deux hymnes révolutionnaires Ah ! En 1949, Juliette Gréco, dont le répertoire est issu de l'environnement allant de Sartre à Boris Vian, est une chanteuse dont les paroles sont considérées comme politiquement et intellectuellement engagées.
D'autres classiques de la chanson sont Je te veux d'Erik Satie (1897), Mon anisette d'Andrée Turcy (1925), la chanson anti-guerre La butte rouge (1923) et La java bleue (1939), enregistrée pour la première fois par Fréhel. La chanson française désigne un ensemble de genres de compositions musicales en France dont les plus anciennes datent de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance. Yvette Guilbert, une chanteuse du Chat Noir et du Moulin Rouge, a diffusé la chanson française en Allemagne par sa présence régulière à Berlin[3],[23]. Ces œuvres sont généralement à trois voix ( discantus), avec une voix supérieure active montée au-dessus de deux voix inférieures (ténor et alto) partageant généralement la même tessiture. D'autres représentants de la chanson des années 1950 sont Gilbert Bécaud (« Monsieur 100 000 volts » ( Nathalie, 1964), Georges Moustaki, Charles Aznavour, Henri Salvador, Léo Ferré, Marcel Mouloudji, Dalida, Brigitte Fontaine et Barbara. Jahrhundert: In Frankreich assoziiert man den Begriff „Chanson“ oder "Chanson Française“ typischerweise mit der Musik von Sängern wie Charles Trenet, Guy Béart, Jacques Brel, Jean Ferrat, Georges Brassens, Édith Piaf, Charles Aznavour, Barbara, Dalida, Serge Reggiani, Mireille Mathieu und Serge Gainsborough, nur um einige der klassischen Chansonniers zu nennen. En 1987, la France est en deuil lorsqu'elle apprend que Dalida s'est suicidée dans sa maison à Paris[60]. L'évolution du genre est influencé par Édith Piaf qui célèbre ses premiers succès à la fin des années 1930 au théâtre de l'ABC à Paris. Là, on ne chantait pas seulement des textes inoffensifs, mais aussi des chansons socialement critiques et politiques. C'est surtout l' Eldorado, ouvert en 1858 et élevé au rang de temple de la chanson avec ses 2 000 places, ou la Scala, construite en 1856, qui sont devenus célèbres. Les années 1960 voient l'arrivée du rock'n'roll et une nouvelle génération d'interprètes apparaît : Richard Anthony, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell et le groupe Les Chaussettes noires, Dick Rivers et Les Chats Sauvages, bientôt suivie par nombre de jeunes artistes, Sylvie Vartan, Sheila, Claude François, Adamo... L'avènement d'une génération, bientôt désignée par les médias de Yéyé, très influencée par la musique anglo-saxone, dans les sillages du Rock et de la musique beat. Seuls quelques-uns d'entre eux ont survécu. Selon les estimations contemporaines, dans les années 1880, plus de 300 000 chansons ont été produites chaque année dans le seul Paris[26]. À l'époque de la Révolution française, les chansons de mobilisation se sont imposées[24].
D'autres artistes de cette période, comme Nicoletta (Mamy Blue), Daniel Balavoine et Michèle Torr, ont également orienté leurs productions vers le marché pop international.
Guitares électriques et batterie prennent l'ascendant sur l'accordéon et si, entre un slow et un madison, on chante toujours l'amour, (sujet universel et intemporel), la chanson sentimentale s'orchestre elle aussi selon l'influence anglo-saxonne, dans le sillage de la musique beat.
Ce n'est qu'au début des années 1980 qu'elle a pu renouer des contacts internationaux. En 1806, Napoléon Ier avait réintroduit la censure et l'avait étendue aux textes de chansons. Le début des années 1950 marque l'heure du retour aux sources littéraires avec les auteurs compositeurs interprètes Léo Ferré, Georges Brassens, Jacques Brel, François Deguelt, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Serge Gainsbourg, Barbara, Claude Nougaro ou encore Boby Lapointe. Les premières chansons de divertissement françaises remontent au XIIe siècle. La deuxième moitié des années 1970 voit l'arrivée du disco[52]. La même année, Jacques Dutronc commence une carrière de chanteur et s'impose avec Et moi, et moi, tandis que Michel Polnareff connait des débuts retentissant avec La Poupée qui fait non et que Nino Ferrer s'impose avec Mirza. Cette évolution est favorisée par le Concours Eurovision de la chanson qui a été influencé par les titres de langue française jusque dans les années 1970. Lyrics.com. Bertrand de Bacilly a laissé dans ses Remarques curieuses sur l'art de bien chanter « le code de cet art subtil, précieux, et virtuose ». Sa chanson la plus célèbre est Le déserteur (1954). France Gall, lauréate en 1965 avec la chanson Poupée de cire, poupée de son écrite par Serge Gainsbourg, a cherché, comme d'autres artistes, à construire un pont vers le marché pop anglo-saxon ainsi que celui de l'Allemagne voisine. Dalida, Joe Dassin, Michel Delpech, Claude François, Mireille Mathieu, Johnny Hallyday, Sheila ou Sylvie Vartan, d'autres comme Serge Lama et Michel Sardou voient leurs carrières décollées et deviennent des artistes de premiers plans. Jusqu'aux années 1960, le « jazz » est la principale importation de musique anglo-saxonne, une musique qui a été popularisée par ailleurs par certains films de la Nouvelle Vague comme Ascenseur pour l'échafaud de 1958. En 2018, le 19 octobre, sort post mortem son 51e et dernier album studio Mon pays c'est l'amour[78]. La tradition littéraire offre de nombreux exemples de réécritures poétiques. D'autres chansons reprennent les allégations péjoratives de la classe dirigeante à l'égard des ouvriers alors que d'autres les exaltent comme Le prolétaire d'Albert Leroy ou Jacques Bonhomme de Léon Bourdon[28].