Olivier Véran prend la parole depuis l’Hôpital Bichat à Paris : “Ce virus est très, très contagieux, c’est ce qu’on a vu au printemps dernier, il pouvait circuler très vite. Jeudi dernier, le ministre avait en effet justifié de trois indicateurs pour placer la métropole de Marseille et le département de la Guadeloupe à ce fameux stade de l’alerte maximale : Les chiffres des Agences régionales de santé font donc, théoriquement, passer Paris en alerte maximale.
Vous nous dites : nos carrières sont figées.

Les conditions de travail et d’étude reposent également sur les choix des terrains de stages qui permettent de construire son futur exercice professionnel. Seul le prononcé fait foi.

Après le tollé provoqué par l’annonce brutale des mesures à Marseille et en Guadeloupe la semaine dernière, Olivier Véran devrait se contenter d’un « message d’alerte ». Mesdames les ministres, devront se tenir en petit comité – c’est-à-dire à moins de 30 personnes. Toutes les actions du Gouvernement autour des thématiques qui vous concernent : Les nominations de fonctions au sein des cabinets sont effectuées à partir de leur parution au Journal officiel. Au menu des discussions : de nouvelles mesures sanitaires locales pour chacune des villes concernées, sur lesquelles maires et présidents de métropoles sont priés de se pencher. Je pense notamment mais pas seulement à la pédopsychiatrie. Vous nous dites : le financement n’est plus adapté. Afin d’être le plus clair possible, je vais donc vous présenter les niveaux d’alerte dans lesquels les départements peuvent se retrouver en fonction de leur dynamique épidémique. Les diagnostics sur lesquels elle s’est construite sont-ils caducs ? Retrouvez La France a un incroyable talent sur M6 dès ce mardi à 21:05 ! Les champs obligatoires sont indiqués avec *. Comme vous l’évoquez dans votre guide, l’attractivité des territoires passera par les dynamiques locales. Les Agences régionales de santé seront renforcées au niveau départemental et leur lien avec les élus locaux seront plus étroits qu’ils ne l’ont été dans le passé. L’année 2020 doit être mise à profit pour aller au terme des travaux nécessaires au passage à un DES à quatre ans. Au-delà de la question centrale de son niveau, les participants ont notamment soulevé la question de son découpage et de son périmètre, de l’équité de la régulation des dépenses entre les différents secteurs de l’offre de soins, d’une régulation s’appuyant davantage sur les tendances épidémiologiques et les évolutions des prises en charge. Vous avez participé à la création de « Ma Santé 2022 », nous devons transformer l’essai ensemble. Dès lors que nous sommes dans la dynamique d’une augmentation du nombre de maîtres de stage, je souhaite que cette indemnité soit revalorisée à 300€ et la condition kilométrique soit supprimée, les déserts médicaux sont souvent plus proches qu’il n’y paraît. Nous avons pensé ensemble ces réformes et nous devons les mettre en œuvre ensemble. La zone « alerte renforcée » est donc caractérisée par une circulation très intense du virus dans la population générale mais surtout le fait que cette circulation commence à toucher les personnes âgées. Vous êtes bien placés pour le savoir, la formation doit mieux prendre en compte ces impératifs de coopération entre les métiers et de qualité des soins, mais je pense aussi à la diversification des opportunités professionnelles offertes aux jeunes médecins. Les hôpitaux et les universités devront en tirer les conséquences, notamment concernant les agréments de stage ; Le nombre toujours aussi élevé de participants à cette édition témoigne de votre dynamisme et de l’intérêt grandissant des étudiants, des jeunes professionnels, aux évolutions de notre système de santé. Suivez en direct la conférence de presse d'Olivier Véran, ministre de la Santé c’est l’augmentation du taux d’incidence avec un franchissement des 150 cas pour 100 000 habitants. Là encore, le constat n’est pas nouveau selon lequel des équipes de soins coordonnées doivent apporter cette offre de proximité. o Enfin, « Ma Santé 2022 » c’est également l’hôpital. Il y a un sujet sur lequel votre syndicat, l’ISNAR-IMG a beaucoup travaillé, c’est l’indépendance de la formation vis-à-vis de l’industrie des produits de santé. C’est un vrai changement de paradigme et c’est un vrai un changement de dimension. On dénombre, à l’échelle de la région Provence Alpes Côte d’Azur, 150 patients Covid en réanimation. La version de l’exécutif est qu’il serait encore trop tôt pour décider de mesures supplémentaires. Le nombre d’entrées en réanimation progresse.
Ma conviction en matière de lutte contre les inégalités de santé, c’est qu’il n’y a pas d’un côté le soin, les lits d’hospitalisation, la démographie médicale et de l’autre la prévention, la promotion de la santé, le travail sur les déterminants. Si toutefois malgré ces mesures, la situation continuait de se dégrader, nous n’aurions pas d’autre choix que de basculer les territoires concernés en état d’urgence sanitaire. Qui peut demander à bénéficier de la prime d’activité ? J’aimerais terminer sur un point, et c’est l’un des piliers de la transformation du système de santé, l’exercice isolé doit devenir l’exception d’ici 2022. 1. Je sais que de nombreuses questions se posent concernant la maquette de l’internat en médecine générale. L’exercice mixte, le décloisonnement, la possibilité laissée aux médecins de passer d’un couloir à un autre, cela signifie précisément la fin des couloirs et le temps n’est plus aux incantations mais à la mise en œuvre. Il nous faut aujourd’hui reconnaître cet engagement et permettre davantage d’accès au statut d’enseignant universitaire associé. Le deuxième sujet, c’est celui d’une santé publique forte pour mieux se préparer et mieux combattre les nouvelles crises qui ne manqueront pas de surgir et qui affecteront la santé des populations. C’est la raison pour laquelle, et dans le prolongement des engagements pris : Tous le temps de travail effectué devra être comptabilisé : les demi-gardes devront ainsi être reconnues et incluses dans le temps de travail hebdomadaire et donc rémunérées ; La semaine dernière, j’ai indiqué ce qu’il en était et quels territoires nous préoccupaient, avec en particulier Lyon et Nice. En plus des gestes barrières, adoptons des gestes solidaires : prenons des nouvelles, passons des coups de fil. J’en citerai un seul qui me tient à cœur : la santé des enfants. 6 semaines, pour réaliser des accords, c’est un délai très court mais l’urgence nous a paradoxalement permis d’aller plus loin et plus fort. De nouveaux leviers financiers ont été activés pour faciliter la transformation du système de santé et améliorer le quotidien des soignants. Cette situation est très variable selon les territoires et les métropoles, ce tableau l’illustre. Et nous publierons très régulièrement un point sur l’état d’avancement et sur les résultats des conclusions du Ségur.

Nous allons à la fois considérablement augmenter notre investissement dans la santé, j’y reviendrai, et déconcentrer largement les décisions d’investissement. Enfin, nous investirons massivement dans le numérique, avec 1,4 milliards d’euros sur trois ans, en particulier pour que l’Espace numérique de santé soit une réalité concrète pour les Français dès début 2022. Je serai très attentif à ce que le Ségur s’incarne demain dans tous les territoires parce que si tel n’est pas le cas, je vous le dis comme je le pense, le Ségur n’aura servi à rien. Et la place des personnels paramédicaux et des représentants des usagers dans les instances de gouvernance, directoire en particulier, sera largement reconnue. En 2018, une prime de 200€ avait été mise en place pour ces stages éloignés.

Les mesures investir pour l’hôpital annoncées à la fin de l’année dernière doivent permettre de rompre avec le sentiment de malaise et de doute auxquels l’hôpital est confronté. Cette circulation du virus n’est pas sans conséquence. Les personnes âgées à domicile sont appelées à se protéger particulièrement en adoptant des gestes barrière renforcées, sans se mettre à l’écart. Elles impactent très fortement certains entreprises, certains secteurs. Nous avons, vous avez, toutes les clés en main pour que les conclusions du Ségur de la santé s’incarnent demain dans le quotidien des soignants et dans la vie des Français. Pour que la France reste une terre d’excellence de la recherche, Le taux d’incidence qui mesure l’intensité de la circulation du virus donc le nombre de malades, Le taux d’incidence pour les personnes de plus de 65 ans, qui mesure l’intensité de la circulation dans cette population à risque, dont on sait qu’elle est plus touchée par les formes graves de la maladie. La voix de la jeune génération de professionnels de santé est écoutée, elle est surtout entendue. e préfet est habilité à prendre les mesures qui lui semblent pertinentes, Conflits d’intérêts entre industrie et médecins ou pharmaciens. Le secteur médico-social sera un des grands bénéficiaires de notre plan d’investissement.

Vous nous dites : il y a trop de normes, trop de complexité. Je l’ai déjà dit, et c’est une conviction très forte, les inégalités de santé, ce sont autant de coups de canif dans notre contrat social. A l’issue de cette clôture, il vous sera transmis un dossier détaillant chacune de ces orientations, mais je voudrais avec vous partager l’esprit des conclusions du Ségur et les principales d’entre elles. Tant sur le plan de la formation, de la recherche, de l’éducation à la santé et aux enjeux sanitaires, que de l’organisation d’une santé publique opérationnelle. La détérioration de la situation m’amène donc à délivrer un message solennel à chacune et chacun d’entre nous : la première clé, nous la détenons chacune et chacun d’entre nous. Cela me paraît être le b.a.-ba d’une bonne intégration à l’hôpital. Pour mener à bien ces transformations, nous mettons certes de l’argent sur la table, beaucoup d’argent, mais nous renversons aussi des logiques qui ont pu faire perdre aux soignants le sens de ce qu’ils font au quotidien. 21ème édition du Congrès national des internes de médecine générale