Pourtant il semble évident que, avec une extrême pudeur, un lien se crée alors que Simon se démène pour comprendre ce mystérieux et laconique « DE MANGE MACHINE », les premiers mots d’Eléa déchiffrés par la machine traductrice alors que celle-ci dépérit jour après jour.

Au cours d’une expédition polaire, une équipe de chercheurs français fait une découverte qui bouleverse toutes les connaissances et tous les dogmes de la science moderne. Le décalage est assez perturbant. Tu dis le contraire :"Je suis à Paikan" et Paikan dit :"Je suis à Elea". Les bisons qu’on voit sur les grottes d’Altamira ou de Lascaux, ils étaient plus beaux que la vache normande, non ? dans les étoiles ! Quelle en est la raison ? Un équipe de réanimateurs va tenter de les ramener à la vie, mais le corps de l’homme semble avoir subi de nombreux dommages, des brûlures sans doute dues au froid. Il y a donc deux mondes qui se téléscopent dans le récit : le monde moderne, et le monde « ancien », avec cette particularité que l’ancien est bien plus évolué que le nouveau, et suggère ainsi l’évolution de notre monde actuel. À l’origine un scénario de film, l'auteur a finalement fait de l'histoire de La Nuit des temps un roman, celle-ci estimée trop couteuse pour être réalisée au cinéma. Pourtant elle se produit. Et des poissons d’or y sont restés accrochés. Il va falloir protéger Coban…. Ils creusent. Elle qui pensait dormir quelques mois ou quelques années – un siècle peut-être ? Mais toi, la première, en prononçant son nom, tu m'avais broyé le coeur". À côté pourtant, d'autres passages savent être très beaux. Depuis lors je n'ai cessé de naviguer d'un récit à un autre, à travers temps et espace. Il fait partie de ceux qui vont descendre dans la sphère pour l’explorer.

Et ce qu’ils vont trouver n’est pas qu’un morceau du passé ; c’est à la fois notre origine et notre futur qui se trouvent là bas. Les champs obligatoires sont indiqués avec *.

En 1964 sortait un recueil de nouvelles intitulé "Les 20 meilleurs récits de science fiction". - Moi, je dis : pourquoi les savants ils veulent toujours que nos ancêtres soient affreux ? « Je n’étais pas, dit-elle. Le monde entier creuse, réuni dans cette base antarctique avec cette idée qu’une découverte aussi majeure que celle-ci ne peut pas appartenir à un seul pays en particulier, mais à toute la communauté scientifique, à toute l’humanité. « On ne s’y habituait pas. Le site combine alors les visites touristiques et culturelles avec l’exploitation jusqu’en 2006 ou l’exploitation de pouzzolane cesse. La traductrice va fonctionner et traduire simultanément dans toutes les langues ses mots, qui résonneront dans les oreillettes de tous. – Julien Amic, Nota : la photographie en haut de l’article est une impression de 1976 chez Presses Pocket, Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Et c’est une quasi-constante chez Barjavel. – Nous sommes des barbares… Puis la machine fournit une traduction de cette phrase lancinante qu’Eléa répète à Simon, celui qui reste près d’elle en permanence ou presque ; dans cette solitude infinie et terrifiante, il est son seul refuge. Le dénouement (que je me garderai bien de dévoiler à ceux qui n’ont pas encore lu « La Nuit des Temps ») voit se mêler l’issue dramatique du conflit qui gronde dans ce monde du passé, et la destinée tragique des différents personnages. Son langage et le nôtre – LES nôtres – sont mutuellement incompréhensibles. ». On n’avait jamais vu d’yeux aussi grands, d’un bleu aussi profond. Tu m’as dit : En Gondawa, même le veganisme est absolu.

Ce roman est très ancré dans son époque, la fin des années 60, avec des évocations claires de la guerre froide, de la place de la femme, du pouvoir des scientifiques ou encore de la place de la télévision au sein du foyer. "Tu me comprends, tu avais compris, peut-être pas tous les mots, mais assez de mots pour savoir combien, combien je t'aimais. Allongés là depuis près d’un million d’années se trouvent une femme et un homme, figés depuis des éons au coeur d’un écrin de glace, un masque sur le visage. A commencer par la société de consommation : « L’équation de Zoran », qui sert de fil rouge au récit, est une évocation de la très controversée « énergie universelle » dont on entend parler çà et là sur le net. Le récit présente toujours en toile de fond une histoire d’amour aussi bouleversante que merveilleuse. Peut-être parce qu’il développe en 1968 une somme considérable de thèmes d’une actualité sidérante un demi-siècle plus tard… Un livre fascinant, qui mérite grandement son qualificatif de « roman d’anticipation ». Son corps a moins bien supporté la longue nuit glacée. Dans la nuit des temps se trouvent toutes les interrogations que suscite l’évolution de notre société actuelle.

Un peu comme quand on s’éveille après un grand rêve, déçu de sa non-réalité… Elle racontera comment elle s’est retrouvée enfermée dans ce cercueil éternel et maintenue en vie par une technologie incroyablement avancée. Comment était-ce possible ? Ça pourrait être terriblement daté, sauf qu’actuellement les agissements du nouveau président des États-Unis font craindre un nouveau conflit international et ma lecture a donc résonné comme un écho à la situation actuelle. Après tout, qu'est-ce que la science-fiction sinon une expérience de pensée digne de Schrödinger ? La nuit des temps est une très belle histoire qui a pu marquer des générations, je le comprends aisément. Livres, films, séries, expositions, voyages et découvertes en tout genre.

De même que le plafonnement des revenus. 360 pages que je n'en ai gardé presque aucun souvenir... de manière générale, j'aime plutôt l'auteur et j'avais adoré La nuit des temps mais il ne résisterait peut être pas à une relecture. Le travail est rendu public, tout le monde a le droit de savoir ; la presse de tous les pays se passionne pour la science. On est à la fois dans l'histoire et dans son histoire alternative... Intéressant non ? Ils ont repeuplé le monde, et ils sont aussi cons qu'avant, et prêts à faire de nouveau sauter la baraque. Et on se nourrit avec un respect du vivant poussé à son paroxisme. - Petite sœur, dit Hoover à Léonova, je suis un énorme célibataire dégoûtant, et vous êtes une horrible cervelle marxiste maigrichonne... Je ne vous dirai pas que je vous aime parce que ce serait abominablement ridicule. On peut aussi y voir comme une allégorie du « mythe » du jardin d’Eden. Celle d'Eléan et Paikan mérite aussi l'éternité pour peu que Ils sont là ! Entre Enisoraï et Gondawa on observe une « guerre froide » et comme les Enisors sont plus nombreux, Gondawa a développé une arme de dissuasion massive, pensant ainsi éviter le conflit. L’Histoire ne serait-elle en fin de compte qu’un mouvement perpétuel répétant encore et encore le même schéma d’évolution destructrice ? ». Prévenez-moi de tous les nouveaux articles par e-mail. Tout le monde est subjugué par l’incroyable perfection de cette femme venue du fond des âges.