Le massacre de Shanghai est une attaque menée le 12 avril 1927 par des troupes de l’Armée nationale révolutionnaire et des membres des triades, contre des civils et des militants du Parti communiste chinois. Mais il y avait des raisons plus fondamentales. un géant de près de 400 millions d’habitants qui est théoriquement un état indépendant et souverain. Mais les ouvriers l'emportaient néanmoins, et Tchang Kai-chek entra dans la ville le 26 mars, et fit tout pour montrer à la bourgeoisie locale et impérialiste qu'il était capable de restaurer l'ordre. Rudolph Joseph Rummel, en cumulant les pertes militaires avec les massacres de populations commis par le Kuomintang (qu'il estime à 2 645 000 victimes) et ceux commis par les communistes (2 323 000 victimes estimées), en arrive à une évaluation de 6 194 000 victimes environ, dont environ 4 968 000 pour la période post-1945[13],[14]. • Armée populaire de libération. Trotski y était opposé, mais ne se battit pas là dessus avant 1927. Une fois que la vague contre-révolutionnaire avait eu le temps de frapper tout le pays (on parle de 25 000 morts), l'IC dicta au PCC une aventure gauchiste : des soulèvements paysans connus sous le nom de "moisson d'automne", ainsi que la Commune de Canton. Le nom de révolution chinoise a désigné les événements de 1925-1927. Il est clair que la politique de l'Internationale, dictée par Moscou, a constitué une véritable éteignoir, sanglant et démoralisant, pour la révolution chinoise. En septembre 1931, le gouvernement chinois est déstabilisé par l'invasion japonaise en Mandchourie. Le décollage économique du pays contribue ensuite au maintien du régime, qui se démocratisera de manière très progressive. Le KMT s'appuya sur la ferveur révolutionnaire pour prendre le pouvoir dans la province du Guangdong. Sur le plan militaire, Tchang multiplie les erreurs de stratégie : il privilégie ainsi la défense de ses bastions des grandes villes, laissant les communistes affermir leur mainmise sur les campagnes. Taipei est proclamée capitale provisoire de la république de Chine. Il n'est pas possible de parler sérieusement dans aucun pays de la lutte du prolétariat pour le pouvoir sans une étude par l'avant-garde prolétarienne des événements fondamentaux, des forces motrices, des méthodes stratégiques de la Révolution chinoise. Le KMT comportait des éléments franchements hostiles aux communistes. De son côté, le KMT avait senti le besoin de cette aide. Le PCC fit tout pour poursuivre dans la collaboration, reportant ses espoirs sur le "Kuomintang de gauche", la fraction de Wang Jingwei dans le Wuhan, jusqu'à ce que celui-ci trahisse également en juillet. En mars 1947, les nationalistes parviennent à prendre le bastion communiste de Yan'an. Malgré la politique expansionniste de plus en plus agressive de l'Empire du Japon, Tchang Kaï-chek continue de traiter en priorité la lutte contre les communistes. Le PCC est fondé le 1er juillet 1921 dans la concession française à Shanghai. Deux remarques préalables : — l'action paysanne et non la condition paysanne. À la fin décembre, un accord est conclu : les troupes communistes sont intégrées à l'Armée nationale révolutionnaire, où elles forment leurs propres unités, la Huitième armée de route et la Nouvelle quatrième armée. C'est aussi cet état d'esprit qui facilita l'acceptation de ligne de l'IC, en plus de la dépendance matérielle à l'égard de l'Etat russe. Au sein des contradictions du capitalisme mondial, tout tendait à mettre au devant de la scène une implacable lutte de classe.