Débriefing de l'équipage à l'issue de la mission Apollo 11 (interviews). Le module lunaire, quand il se sépare du CSM, se trouve sur une orbite circulaire à environ 110 kilomètres d'altitude. Le 20 juillet 1969, Neil Armstrong marchait sur la lune, Les articles en illimité 1€ le premier mois sans engagement, Charlemagne, la renaissance de l'Occident, La conquête spatiale ou les succès et déconvenues de l'homme dans l'espace, Apollo 11: douze minutes de stress avant la Lune, Partie de golf, expédition en jeep: les activités insolites réalisées sur la Lune, Apollo 11: le difficile retour sur Terre des astronautes, D’Apollo 12 à 17, ces autres missions américaines qui ont fait marcher dix hommes sur la Lune, La nouvelle course vers la Lune, entre Pékin et Washington, Un film sur Neil Armstrong, l'homme qui a marché sur la Lune, Neil Armstrong: «Un des plus grands héros américains», Calendriers et résultats des matchs en direct, Résultats, classement général Tour De France, Conseils alimentation, nutrition et santé. La sortie des astronautes à la surface de la Lune nécessite un grand nombre d'opérations préalables : listes de vérification, les astronautes doivent enfiler les lourdes combinaisons spatiales et vérifier leur fonctionnement, dépressurisation du LM[140]. L'exploration de Mars par un équipage humaine dès la prochaine décennie est à l'époque considérée comme la prochaine étape. Un autre exploit a été réalisé ce 20 juillet 1969. Nous respirons à nouveau. Juste avant le vol d'Apollo 12, il est noté qu'Eagle est toujours susceptible d'être en orbite autour de la Lune. Dans le monde entier, près de 600 millions personnes regardent, les yeux rivés sur leur écran de télévision, cet instant historique. Le module lunaire doit annuler sa vitesse qui est de 1 695 m/s (6 000 km/h). Pour ce premier atterrissage sur la Lune, la NASA renforce considérablement les moyens mis en œuvre pour la retransmission des images de la mission vers la Terre. Armstrong collecte 21 kilos d'échantillons de sol lunaire tandis que Aldrin photographie le site, l'empreinte de sa botte sur le sol lunaire, le module. Les images des premiers pas sur la Lune sont visibles un peu plus bas, dans une version restaurée par la Nasa en 2009. Aldrin tend alors à Armstrong le Jettison Bag[144] contenant les emballages vides des repas et autres déchets[145],[146],[147]. Pour l'écouter, inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous directement si possédez déjà un compte RCF. Plus de 450 personnes se trouvent aux consoles dans la salle de tir[100]. Armstrong trouve un terrain dégagé et manœuvre le vaisseau spatial en direction de celui-ci. L'emplacement est choisi pour être suffisamment écarté du module lunaire en particulier des moteurs de contrôle d'attitude placés aux quatre coins de l'étage de remontée. En prenant en compte les différents aléas (phase de repérage allongée de deux minutes, modification de la cible de dernière minute de 500 mètres pour éviter un relief, mauvaise combustion finale, jauge de propergol pessimiste), le pilote dispose d'une marge de trente-deux secondes pour poser le module lunaire avant l'épuisement des ergols. Dans ce contexte la recherche scientifique joue un rôle secondaire dans la mission : l'équipage d'Apollo 11 a pour objectif principal de réaliser une sortie extravéhiculaire sur le sol lunaire et de revenir sain et sauf sur Terre. Aldrin s'allonge sur le sol dans la partie la plus large de la cabine, toutefois pas suffisamment large car il doit replier en partie ses jambes. Celui-ci doit alors couper le moteur de descente pour éviter que le LM ne rebondisse ou ne se renverse[117]. Gene Kranz est directeur de l'équipe blanche, responsable de l'atterrissage et l'équipe noire, sous la responsabilité de Glynn Lunney, se charge de la remontée du module lunaire vers le module de commande et service. la collecte des éléments permettant de valider les solutions techniques retenues pour l'atterrissage (examen du train d'atterrissage), le séjour sur la Lune et les sorties extravéhiculaires ; les tests de la résistance mécanique du sol ; l'évaluation les capacités et les limitations d'un équipage humain se déplaçant sur le sol lunaire ; Il doit être proche de l'équateur lunaire car la quantité de carburant consommée par les vaisseaux Apollo durant les manœuvres est d'autant plus importante que la, La zone d'atterrissage ne doit pas être cernée de falaises, de reliefs trop élevés ou de cratères profonds qui pourraient fausser les mesures du radar d'atterrissage du module lunaire chargé de déterminer l'altitude du vaisseau, La zone d'atterrissage ne doit pas comporter un trop grand nombre de cratères, ni de rochers. La mission va se dérouler exactement selon le plan de vol prévu depuis des mois. À Houston on est inquiet de la durée anormalement longue de l'atterrissage, et l'abandon de la mission est de nouveau envisagé. Celui-ci descend lentement l'échelle du module lunaire, ne dit rien. L'autre placée sur la paroi latérale est utilisée à Terre pour pénétrer dans le vaisseau et dans l'espace pour d'éventuelles sorties extra véhiculaires (le vide est alors effectué dans la cabine car il n'y a pas de sas). Merci beaucoup »[133],[137]. Les satellites météorologiques ne sont pas encore courants, mais le capitaine Hank Brandli de l'US Air Force a accès à des images satellites espionnes top secrètes. L'arrêt des moteurs du premier étage (S-IC) intervient 2 minutes et 42 secondes après le décollage, les moteurs du deuxième étage S-II sont alors allumés. L'équipage d'Apollo 11 est finalement annoncé le 9 janvier 1969 et se compose de Neil Armstrong, commandant, Buzz Aldrin, pilote du module lunaire, et Michael Collins, pilote du module de commande[38]. Il prononce alors l'un des phrases les plus célèbres du XXe siècle : 'C'est un petit pas pour l'homme, mais un bond de géant pour l'humanité'. Le 21 juillet 1969, l' astronaute américain Neil Armstrong est le premier Homme à poser le pied sur la Lune. Nous respirons à nouveau. Apollo 11 est la première mission Apollo à poser des hommes sur le sol lunaire et même si une partie de son déroulement a fait l'objet d'une répétition au cours du vol Apollo 10, des phases cruciales comme l'atterrissage et le décollage de la Lune ainsi que l'utilisation de la combinaison spatiale sur le sol lunaire n'ont encore jamais été réalisées et présentent des risques importants. Au premier plan : le LM. Il le préfère à Buzz Aldrin, en raison de son ancienneté. En septembre 1968, les Soviétiques avaient en effet lancé un vaisseau (mission Zond 5) sans équipage qui avait contourné la Lune avant de revenir sur Terre. Les premiers pas sur la Lune, Neil Armstrong, Romain Parmentier, 50Minutes, Romain Prevalet, 50 Minutes. Il le contourne et trouve une autre portion de terrain dépourvue d'obstacles. Armstrong devait abaisser ce compartiment depuis la plateforme pour que la caméra puisse filmer sa descente vers le sol lunaire. Par ailleurs, des mesures seront prises (modification des programmes de calcul de trajectoire et accroissement des corrections de trajectoire intermédiaires) pour que les pilotes disposent de plus de marge en carburant[125],[126],[127]. Armstrong est censé alors couper immédiatement le moteur car les ingénieurs redoutent que l'augmentation de la pression dans la tuyère n'entraîne sa destruction et déstabilise le module lunaire mais Armstrong, sans doute secoué par le stress de l'atterrissage, oublie. Le 20 juillet 1969 à 21 heures, 56 minutes et 20 secondes, personne ne dort au centre de contrôle de la NASA, situé à Houston (Texas). Il leur dit : « Grâce à ce que vous avez fait, le monde n'a jamais été aussi solidaire qu'aujourd'hui »[209]. Ceux-ci sont le résultat de deux années d'études basées sur des photographies à haute résolution de la surface lunaire réalisées par les cinq sondes lunaires du programme Lunar Orbiter ainsi que les informations sur les conditions de surface fournies par les atterrisseurs lunaires du programme Surveyor[73]. Au moment où Buzz Aldrin réintègre l'habitacle étroit du module lunaire, avec l'encombrant PLSS dépassant de son dos, il casse par inadvertance le bouton du coupe-circuit qui permet l'armement de la mise à feu du moteur de l'étage de remontée du LM et donc le décollage. Puis il teste au préalable la résistance du sol avec le bout de son pied et le décrit comme « constitué de grains très très fins, presque comme une poudre »[154]. L'enquête qui suit met en cause à la fois la NASA et le constructeur du vaisseau North American. Les vannes libèrent aérozine et tétraoxyde d'azote vers la chambre de combustion, des boulons explosifs désolidarisant l'habitacle de la plateforme. À l'issue du programme Mercury, des aspects importants du vol spatial, qui ne peuvent être simulés au sol, ne sont toujours pas maîtrisés. Il est ensuite transporté à la base aérienne de Hickham, d'où il est acheminée à Houston à bord d'un Douglas C-133 Cargomaster, pour atteindre le laboratoire de réception lunaire le 30 juillet[210]. Il entre en 1955 comme pilote d'essai au NACA (l'ancêtre de la NASA) où il vole sur de nombreux prototypes dont l'avion fusée X-15. Pour l'anecdote, lundi est le jour de la Lune. Une première pour Armstrong. Al-Ahram, le plus grand journal égyptien, a rendu compte 29 avril 1983 les nouvelles passionnantes au sujet de l'astronaute Neil Armstrong. Lors de la première conférence de presse qui suit l'annonce de l'équipage d'Apollo 11, la première question est : « Lequel d'entre vous, messieurs, sera le premier homme à fouler la surface lunaire ? Pour donner à Collins une idée de l'endroit où chercher, le centre de contrôle de la mission lui fait savoir par radio qu'ils pensent que le module lunaire s'est posé à environ 6 kilomètres de la cible. Les astronautes ont du mal à le planter dans le sol beaucoup plus ferme que prévu et ils doivent se contenter de l'enfoncer sur 5 cm. Mais les Soviétiques, qui disposent d'une avance importante et d'un lanceur beaucoup plus puissant que les fusées américaines continuent au cours des années suivantes de multiplier les premières. Lovell prend sa place dans l'équipage d'Apollo 8, et lorsque Collins se remet, il rejoint l'équipage d'Armstrong en tant que pilote du CSM. La « poubelle » est jetée par l'astronaute et apparaîtra distinctement sur le premier cliché pris à la surface[148],[149], avant qu'elle ne soit poussée sous le module, où l'on peut la distinguer sur plusieurs clichés célèbres[150]. Pendant l'amerrissage, Columbia se pose à l'envers mais est redressé en dix minutes grâce à des sacs de flottaison activés par les astronautes. Pour les deux orbites suivantes, il décrit son séjour sur la face arrière de la Lune comme étant « relaxant ». Ce drapeau ne constitue pas une prise de possession interdite par le traité de l'espace (1967) ratifié par les Etats-Unis comme par l'Union soviétique mais constitue une manifestation de la course à l'espace à l'origine du programme Apollo. En France, nous sommes déjà le 21 juillet. Deke Slayton donne à Armstrong la possibilité de remplacer Aldrin par Lovell, car certains pensent qu'il est difficile de travailler avec lui. Lorsque l'altitude n'est plus que de 12-13 km, le radar d'atterrissage accroche le sol et se met à fournir des informations (altitude, vitesse de déplacement) qui vont permettre à l'équipage de vérifier que la trajectoire est correcte. L'emplacement est incertain car la trajectoire de l'étage n'a pas été suivie après son largage, et le champ de gravité lunaire étant non uniforme, elle ne pouvait être qu'imprévisible très rapidement[274]. La consistance du sol lunaire avait été la source de beaucoup d'interrogations depuis le lancement du programme Apollo. Une analyse numérique plus récente de la cassette prétend révéler que le « a » a peut-être été prononcé mais qu'il a été masqué par des parasites. Pour la navigation et le pilotage, les astronautes utilisent un télescope et un ordinateur qui exploite les données fournies par une centrale inertielle. Le ravitaillement en carburant est terminé trois heures avant le lancement[101]. Regardez bien, les rainures de la semelle sont parfaitement visibles et restent en forme une fois le pied retiré. Le responsable du programme, Sergueï Korolev, parvient à convaincre les dirigeants soviétiques de l'utiliser pour lancer le premier satellite artificiel. L'instrument a été opérationnel durant 21 jours (il ne fonctionnait pas durant la nuit lunaire faute d'énergie). Des copies de cette vidéo en format de diffusion sont sauvegardées et sont largement disponibles, mais les enregistrements de la transmission originale de la source à balayage lent depuis la surface lunaire sont probablement détruits lors de la réutilisation de routine des bandes magnétiques à la NASA[152]. Un atterrissage juste après l'aube est choisi pour limiter les températures extrêmes que les astronautes pourraient connaître[77]. Les responsables du programme souhaitent disposer de plusieurs fenêtres de lancement par mois, pour limiter le décalage du calendrier de lancement en cas de report du tir pour des raisons techniques[note 6]. Fred Haise est entré dans Columbia environ trois heures et dix minutes avant l'heure du lancement. Une première manœuvre place le vaisseau en orbite elliptique allant ((111 km) / (314 km). Selon la rotation normale des équipages en place durant Apollo, Lovell, Mattingly et Haise doivent voler sur Apollo 14 après avoir servi d'équipage de réserve pour Apollo 11. Après plus de 21 heures sur la surface lunaire, en plus des instruments scientifiques, les astronautes laissent derrière eux : un écusson de la mission Apollo 1 à la mémoire des astronautes Roger Chaffee, Gus Grissom et Edward White, morts lorsque leur module de commande prend feu lors d'un essai en janvier 1967 ; deux médailles commémoratives des cosmonautes soviétiques Vladimir Komarov et Youri Gagarine, morts respectivement en 1967 et 1968 ; un sac commémoratif contenant une réplique en or d'un rameau d'olivier comme symbole traditionnel de paix ; et un disque en silicone de messages portant les déclarations de bonne volonté des présidents Eisenhower, Kennedy, Johnson et Nixon ainsi que les messages des dirigeants de 73 pays du monde entier[180]. Toutefois, les observations effectuées par les sondes lunaires du programme Surveyor avaient fourni des indications importantes sur sa consistance et avaient en particulier permis d'écarter a priori le scénario d'un engloutissement des engins spatiaux par une épaisse couche de poussière. Nous avons atteint les étoiles... et vous refusez de fêter cet évènement ? Les ingénieurs ont conçu l'instrument en partant de l'hypothèse que le sol serait peu compact et un renflement à l'intérieur du tube, qui est destiné à empêcher la carotte de retomber, gêne l'enfoncement dans le sol qui s'avère en fait beaucoup plus dense quelques centimètres sous la surface. Très vite, la course à l’espacedevient le symbole de leur rivalité. Si le Soleil éclaire le sol sous un angle de 16°, il se trouve exactement dans l'axe de la trajectoire et la lumière est réfléchie par le sol, rendant difficile l'identification des reliefs. En juillet 2013, un restaurateur découvre un numéro de série sous la rouille sur l'un des moteurs remontant de l'Atlantique et la NASA confirme qu'il provient d'Apollo 11[276],[277]. L'étage de remontée du module lunaire d'Eagle est largué quelques minutes plus tard. Durant ce temps, Armstrong décide d'aller voir de plus près le cratère qu'il a dû éviter immédiatement avant l'atterrissage et qui se situe à seulement 45 mètres du module lunaire. Aldrin près d'un des pieds du module lunaire. Aldrin pénètre le premier dans le module lunaire Eagle. L'objectif de cette collecte rapide est que les scientifiques à Terre soient certains de disposer d'échantillons de sol au cas où les astronautes auraient à décoller prématurément. Les caractéristiques des engins spatiaux qui vont emporter les astronautes américains à la surface de la Lune sont figées très tardivement car le scénario d'atterrissage n'est défini que fin 1962 après d'intenses débats. La suite de la mission Apollo 11 est très connue : le 21 juillet à 3h56 (heure de Paris), Neil Armstrong quitte le module Eagle et devient le premier Homme à avoir marché sur la Lune. Grâce à une mobilisation de moyens humains et financiers considérables, l'agence spatiale rattrape puis dépasse le programme spatial soviétique. Lorsque Columbia repasse devant la Lune, il peut signaler que le problème a été résolu. L'oxygène est également utilisé pour renouveler l'atmosphère de la cabine. La R-7 est une fusée particulièrement puissante, car les ingénieurs soviétiques ne sont pas parvenus à miniaturiser la bombe nucléaire qu'elle emporte. Allez au diable ! Conformément à la loi sur l'exposition extra-terrestre, un ensemble de règlements promulgués par la NASA le 16 juillet pour codifier son protocole, les astronautes continuent à être en quarantaine[211]. L'une des explications de cette absence pourrait être que son accent l'a poussé à prononcer les mots « pour un » ensemble ; une autre est la nature intermittente des liens audio et vidéo avec la Terre, en partie à cause des tempêtes près de l'observatoire de Parkes. Mais l'atterrissage d'Armstrong est si doux que l'écrasement attendu n'a pas lieu dans les proportions prévues et le dernier barreau de l'échelle est éloigné du sol : les astronautes doivent sauter de près d'un mètre pour atteindre le pied d’atterrissage-seuil. Apollo 11 est la deuxième mission américaine où tous les membres de l'équipage ont une expérience préalable de vol spatial[35], la première étant Apollo 10[36]. L'équipe dorée, sous la direction de Gerald D. Griffin, est réserviste de l'équipe verte. Le PPK de Neil Armstrong, rangé dans le module lunaire, contient un morceau de bois provenant de l'hélice gauche du Wright Flyer des frères Wright de 1903 et un morceau de tissu de son aile, ainsi qu'une épingle d'astronaute sertie de diamants, donnée à l'origine à Slayton par les veuves de l'équipage d'Apollo 1. Fred Haise n'a pas encore de vol spatial à son actif, il a été pilote réserve du LM pour Apollo 8[34]. Cette émission est archivée. La dernière partie de la phase est un déplacement horizontal à la manière d’un hélicoptère qui permet à la fois d’annuler toutes les composantes de vitesse mais également de mieux repérer les lieux. Il pense que Lovell mérite de commander sa propre mission (finalement Apollo 13)[37]. Celui-ci nécessite de développer outre le vaisseau qui transporte l'équipage durant la majeure partie de la mission, un vaisseau indépendant, le module lunaire, qui est chargé de déposer deux des trois astronautes sur le sol lunaire et de les ramener en orbite après leur séjour avant de s'amarrer au vaisseau principal. Deux heures trente plus tard conformément au planning et alors que le vaisseau Apollo a effectué une révolution et demi autour de la Terre, la manœuvre dite d'(injection trans-lunaire) est effectuée. Premières images de la Lune. Duke bégaie légèrement en répondant pour exprimer le soulagement au contrôle de la mission : « Roger, Twan-Tranquilité, nous comprenons que vous avez atterri. Avec quelques difficultés, les astronautes chargent le matériel et deux boîtes d'échantillons contenant 21,55 kg de matière de la surface lunaire pour les amener à l'écoutille du module lunaire à l'aide d'un dispositif de poulie à câble plat appelé le Lunar Equipment Conveyor (LEC - transporteur d'équipement lunaire). Une des caractéristiques les plus frappantes est l'absence de minéraux hydratés dans les échantillons collectés. Le comburant, du peroxyde d'azote (cinq tonnes), et le carburant, de l'aérozine 50 (trois tonnes), sont stockés dans quatre réservoirs placés dans les compartiments carrés situés aux quatre coins de la structure. Le contrôle au sol confirme que le coupe-circuit est en position ouverte (armement impossible) ce qui est sa position normale dans cette phase. En 1971, il est transféré à la Smithsonian Institution, et est exposé au Musée national de l'air et de l'espace (NASM) à Washington DC[263]. L'habitacle offre très peu d'espace. Accaparé par ces alarmes, Armstrong laisse passer le moment où, selon la procédure, il aurait dû exécuter une dernière manœuvre de correction de la trajectoire. A l'origine la sortie extravéhiculaire de cette première mission sur la Lune devait durer quatre heures, soit la durée maximale autorisée par les réserves d'oxygène et d'énergie électrique des combinaisons spatiales A7L. 2726 à la 114e session de la Chambre des représentants des États-Unis, ordonnant à la Monnaie des États-Unis de concevoir et de vendre des pièces commémoratives en or, en argent et plaquées pour le 50e anniversaire de la mission Apollo 11. Les journalistes écrivent au début de 1969 qu'Aldrin serait le premier homme à marcher sur la Lune, et l'administrateur associé George Mueller affirme la même chose aux journalistes. Bien que cela suffise pour que les planificateurs de la mission prennent leur décision, Aldrin et Armstrong restent dans l'ignorance de la décision jusqu'à la fin du printemps[86]. Pendant 40 ans, les combinaisons spatiales de Neil Armstrong et de Buzz Aldrin sont montrées dans l'exposition « Apollo to the Moon[267], du musée de l'air et de l'espace, jusqu'à sa fermeture définitive le 3 décembre 2018, pour être remplacées par une nouvelle galerie dont l'ouverture est prévue en 2022. Bien que les Soviétiques aient essayé d'approcher la Lune et de fouler son sol, seuls les Américains y sont parvenus, entre décembre 1968 et décembre 1972 (). Pendant des décennies, Aldrin croit que la décision finale est largement dictée par l'emplacement de l'écoutille du module lunaire. Les astronautes doivent également déployer plusieurs expériences scientifiques dont celles réunies au sein d'un coffret Apollo d'expériences scientifiques lunaires baptisé ALSEP (Apollo Lunar Surface Experiments Package). Le programme comprend également un spectacle de 17 minutes qui combine une vidéo en mouvement projetée sur le Washington Monument pour recréer le montage et le lancement de la fusée Saturn V. La projection est accompagnée par une reconstitution de 12 mètres de large de l'horloge du compte à rebours du Centre spatial Kennedy et par deux grands écrans vidéo montrant des images d'archives pour recréer le temps qui a précédé l'atterrissage. Plus tard, l'équipage de Lovell est forcé de changer de place avec l'équipage provisoire d'Alan Shepard pour Apollo 13 afin de donner à Shepard plus de temps d'entraînement[49]. Nul ne savait vraiment ce qu'avait rassemblé, en 82 ans d'existence, Neil Alden Armstrong, entré dans l'histoire en marchant sur la Lune le 20 juillet 1969, pas même ses enfants. Ils ont fait valoir que la première personne à marcher sur la Lune devrait être comme Charles Lindbergh, quelqu'un de calme et tranquille. Il se trouve dans le hall central de l'exposition Milestones of Flight devant l'entrée Jefferson Drive, partageant le hall principal avec d'autres véhicules de vol pionniers tels que le Wright Flyer, le Spirit of St. Louis, le Bell X-1, le North American X-15 et Friendship 7[264]. Aux premières heures du matin, les réservoirs de carburant des étages S-II et S-IVB sont remplis d'hydrogène liquide[100]. L'insigne de la mission d'Apollo 11 est conçu par Collins, qui veut un symbole pour « l'atterrissage pacifique par les États-Unis ». Son plancher est plus haut de 48 cm et, de plus, encombré par un capot recouvrant le sommet du moteur de remontée. Houston déclare que l'impact des sacs a été enregistré par le sismographe[146]. Carte familles nombreuses : jusqu’à 75 % de réduction sur les billets de train. Des millions d'autres personnes dans le monde écoutent les émissions de radio [100],[106]. Pour beaucoup d'Américains le débarquement sur le sol lunaire de l'équipage d'Apollo 11 démontre la supériorité de la société américaine même si cette foi dans leur système est fortement ébranlée à la même époque par l'ampleur de la contestation étudiante liée à la guerre du Viêt Nam et l'agitation sociale qui touche en particulier la minorité noire dans les grandes villes liée avec le mouvement des droits civiques[243]. Notes de bas de page [1] Les Américains sur … Durant les entraînements sur Terre, tout ce qui était nécessaire était soigneusement préparé, mais sur la Lune, la cabine est encombrée par un grand nombre d'autres articles, tels que des listes de contrôle, des paquets de nourriture et des outils[142]. L'équipe ramène des parties de deux des cinq moteurs à la surface.